vendredi 21 juin 2013

Ma première journée en Orient - Lafcadio Hearn

Ma première journée en Orient - Lafcadio Hearn
Ma première journée en Orient
Lafcadio Hearn

À peine arrivé au Japon, Lafcadio Hearn part se promener dans un kuruma, un pousse-pousse, à travers les rues de Yokohama. Tout le séduit et le surprend : couleurs, odeurs, bruits… Peu à peu, l'Occidental se laisse envoûter par la magie de l'Extrême-Orient. Pour découvrir le Japon, ses mystères et ses charmes, quel meilleur guide qu'un poète voyageur ? Suivez-le…






Lafcadio Hearn, né d'un père irlandais et d'une mère grecque, a beaucoup voyagé (Dublin, Londres, Paris, New-York, Cincinnati, la Martinique puis le Japon). Sa vie est riche et passionnante et je vous invite à la découvrir plus en détails sur Wikipédia si vous le désirez.

Ce petit livre est constitué de 2 textes. Le premier, Ma première journée en Orient, nous plonge avec fascination dans le Japon de la fin du XIXème siècle. L'auteur nous raconte  ses premiers pas dans ce pays qu'il ne connaissait que par les récits de son ami, l'ambassadeur du Japon aux Etats-unis. Le Japon est dans une période charnière où l'influence occidentale se fait sentir mais sans masquer les traditions. L'auteur est sous le charme de ce mélange de cultures 
très harmonieux, à la différence des pays occidentaux, .

« Un voyageur qui pénètre soudain dans une période de changement social, et en particulier dans un changement allant du passé féodal au présent démocratique, est porté à regretter la décadence des choses belles et la laideur des choses nouvelles. Je ne sais ce que je découvrirais au Japon. Mais aujourd'hui dans ces rues exotiques l'ancien et le nouveau se combinent si bien qu'ils semblent chacun se mettre réciproquement en valeur.»

Cette journée se conclut par la visite de plusieurs temples qui permet à l'auteur de présenter les différentes religions du pays.

Le deuxième texte, Kizuki le sanctuaire le plus ancien du Japon, m'a beaucoup moins séduit. Il raconte la visite d'un temple sacré jusqu'alors interdit aux occidentaux. Au lieu de décrire ce qu'il voit et son émerveillement, l'auteur choisit de rentrer dans un récit professoral sur ce qu'est Kizuki. Cela devient rapidement indigeste, la lecture n'étant possible que grâce à des notes de bas de pages fréquentes et conséquentes. J'ai trouvé cette partie interminable malgré mon intérêt pour l'histoire du Japon.

Pour conclure, ce recueil est intéressant sans être fascinant. Plus proche de l'essai que du roman, je le conseillerais surtout aux passionnés du Japon.

Note : 6/10
  

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