mardi 18 septembre 2012

La charmeuse de bêtes : Le livre des Tôda - Nahoko Uehashi


Le livre des Tôda
Nahoko Uehashi
La charmeuse de bêtes n°1

Erin a un don : elle parle aux bêtes. Et pas n'importe lesquelles : les ôjû, animaux sacrés, mi-oiseaux mi-créatures. Nul ne peut les maîtriser. Sauf Erin. 

La mère d'Erin, jugée responsable de la mort des tôda, a été exécutée par les hommes de l'Arhan. Elle doit alors abandonner ce qu'elle a de plus cher. Au bout du voyage, elle trouvera pourtant un bien encore plus précieux : son don.





L'équilibre du royaume de Ryoza est fragile. Il repose notamment sur le rapport de force qui oppose la reine du royaume, la Yojé, et le protecteur de celui-ci, l'Arhan. 

Cet équilibre est symbolisé par leurs animaux "protecteurs". 
Les ôjû sont de grands fauves ailés, ils représentent la pureté et la noblesse de la Yojé.  
De son coté, l'Arhan s’appuie sur de puissants serpents, les tôda. A la différence de la Yojé qui se refuse à verser le sang, l'Arhan et son armée de serpents sont prêts à faire couler le sang pour la protection et le développement du royaume de Roya.

Soyon était une Ahryo, une nomade. Ce peuple de sages a décidé de s'isoler du reste de la population pour préserver ses secrets. Les Ahryo sont craints, voire détestés par le reste des habitants du royaume qui leur prête des pouvoirs occultes. Mais Soyon, par amour, a renié sa fois et s'est unie à un tôdashu (vétérinaire pour tôda). Erin est l'enfant de cet amour. La réunion entre 2 mondes que tout oppose.

Mais être une Ahryo est bien lourd à porter. Dans un village hostile, Erin et sa mère vivent pauvrement. Leur amour, leur complicité et leur attachement aux bêtes parvient toutefois à rendre cette vie agréable.
C'est alors qu'un groupe de tôda sous la responsabilité de Soyon et retrouvé mort. A cause de son sang ahryo, elle est jugée coupable et condamnée à mort. C'est ainsi que le périple d'Erin va commencer. Malgré ses blessures, son obstination et son intelligence vont l'emmener vers un destin hors du commun.

La Charmeuse de bêtes est le premier livre de Fantasy japonaise qu'il m'ait été donné de lire. L’influence de la culture japonaise est très visible et nous avons un univers et une mythologie très différents des romans occidentaux.
Les créatures, l'architecture, les mentalités et bien d'autres choses sont le reflets de la culture et de l'histoire japonaises.
J'ai aimé ce regard nouveau sur un genre qui peine parfois à se renouveler.

De plus, comme souvent dans les romans japonais, l'action est lente. L'auteur prend le temps de développer au fur et à mesure ses personnages. Cela crée une intimité entre les personnages, notamment Erin, et le lecteur.

Coté écriture, j'ai trouvé que celle-ci manquait de fluidité. Ce défaut conjugué à la difficulté de prononciation de certains termes japonais, m'a parfois fait décrocher.

L'histoire est interrompue assez brutalement à la fin de ce volume, je vous conseille donc d'acheter les 2 en même temps sous peine d’être frustré.

Au final, j'ai passé un bon moment de lecture. Je conseille ce livre pour son originalité mais j'attends de lire la suite pour réellement me prononcer.

Note : 7,5/10




2 commentaires:

  1. Intéressant comme lecture. C'est une histoire finie ou pas ?

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    Réponses
    1. Je pense qu'elle se termine avec le deuxième tome que je lis actuellement.
      Réponse ce week-end ;-)

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