L'âme du monde
Frédéric Lenoir & Alexis Chabert
Pressentant l'imminence d'un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent à Toulanka, monastère perdu des montagnes tibétaines, pour transmettre à Tenzin et Natina, deux jeunes adolescents, les clés de la sagesse universelle. Au-delà des divergences culturelles et historiques de leurs traditions respectives, ils s'appuient sur leur expérience personnelle et se savent inspirés par ce que les philosophes de l'Antiquité appellent l'Âme du monde : la force bienveillante qui maintient l'harmonie de l'univers.
Leur message répond aux questions essentielles : quel est le sens de mon existence ? Comment réussir ma vie et être heureux ? Comment harmoniser les exigences de mon corps et celles de mon esprit ? Comment apprendre à me connaître et à réaliser mon potentiel créatif ? Comment passer de la peur à l'amour et contribuer à la transformation du monde ?
Loin des croyances dogmatiques, ils ouvrent le chemin simple et concret d'un humanisme spirituel qui aide à vivre.
Sept sages de différentes croyances reçoivent tous un message à travers leurs rêves : il doivent se rendre au monastère tibétain de Toulanka. Sur place, ils apprennent qu'ils doivent éduquer 2 enfants aux voies de la sagesse. La fin de leur monde est proche et ces enfants seront les guides de la nouvelle génération.
Leurs croyances étant toutes différentes, ils vont se réunir pour créer un enseignement universel. Un cours épuré qui prône des valeurs présentes dans chacune des religions.
Ce livre m'a été offert par ma femme pour Noël. Cet ouvrage est magnifiquement illustré par Alexis Chabert.
En ce qui concerne l'oeuvre par elle-même, il ne faut pas s'attendre à une histoire complexe, à de l'action ou à du suspens. L’Âme du monde est un roman philosophique, le reste n'est qu'un décorum assez sommaire.
Dans un style assez simple et un peu répétitif, l'auteur va s'employer à nous exposer ses principes universels en sept clefs :
Et il faut reconnaître que la mayonnaise prend. Les enseignements semblent une évidence. Le texte est apaisant. Il m'a interpellé de temps de en temps. Vu la période difficile que nous traversons, je me suis dit qu'il fallait se recentrer sur certaines de ces belles valeurs que l'auteur expose.
Attention, on ne parle pas religion mais bien d'enseignements "universels". Et c'est ce qui est beau, car ceux-ci apparaissent bien plus percutants une fois dépouillés de leur caractère religieux.
De plus, pour illustrer son propos, l'auteur nous narre divers contes tirés des différentes religions (mais là aussi dépouillés du caractère religieux). J'ai particulièrement aimé ces courts récits. Sans eux, le livre aurait probablement été assez indigeste.
« Ecoutez l'histoire de ce simple pêcheur qui se repose à l'ombre d'un palmier. Il savoure le bonheur d'être.
Un homme riche le croise et l'encourage à travailler davantage.
"Pour quoi faire" répond le pêcheur.
- Pour gagner de l'argent.
- Pour quoi faire ?
- Pour habiter une belle maison.
- Et puis après ?
- Avoir une grande famille.
- Et après ?
- Développer ton commerce avec tes enfants.
- Et après ?
- Après, tu seras tranquille et heureux de pouvoir te reposer.
- C'est déjà ce que je fais. »
L’Âme du monde est un livre parfait si vous n'avez pas le moral. Il vous aidera à vous recentrer sur l'essentiel. On se sent plus léger et motivé quand on referme ce roman. Par contre, si vous cherchez un roman racontant réellement une histoire, vous risquez d’être déçu. Pour ma part, j'ai passé un bon moment et je ne regrette pas ma lecture.
Note : 7/10
Pressentant l'imminence d'un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent à Toulanka, monastère perdu des montagnes tibétaines, pour transmettre à Tenzin et Natina, deux jeunes adolescents, les clés de la sagesse universelle. Au-delà des divergences culturelles et historiques de leurs traditions respectives, ils s'appuient sur leur expérience personnelle et se savent inspirés par ce que les philosophes de l'Antiquité appellent l'Âme du monde : la force bienveillante qui maintient l'harmonie de l'univers.
Leur message répond aux questions essentielles : quel est le sens de mon existence ? Comment réussir ma vie et être heureux ? Comment harmoniser les exigences de mon corps et celles de mon esprit ? Comment apprendre à me connaître et à réaliser mon potentiel créatif ? Comment passer de la peur à l'amour et contribuer à la transformation du monde ?
Loin des croyances dogmatiques, ils ouvrent le chemin simple et concret d'un humanisme spirituel qui aide à vivre.
Sept sages de différentes croyances reçoivent tous un message à travers leurs rêves : il doivent se rendre au monastère tibétain de Toulanka. Sur place, ils apprennent qu'ils doivent éduquer 2 enfants aux voies de la sagesse. La fin de leur monde est proche et ces enfants seront les guides de la nouvelle génération.
Leurs croyances étant toutes différentes, ils vont se réunir pour créer un enseignement universel. Un cours épuré qui prône des valeurs présentes dans chacune des religions.
Ce livre m'a été offert par ma femme pour Noël. Cet ouvrage est magnifiquement illustré par Alexis Chabert.
En ce qui concerne l'oeuvre par elle-même, il ne faut pas s'attendre à une histoire complexe, à de l'action ou à du suspens. L’Âme du monde est un roman philosophique, le reste n'est qu'un décorum assez sommaire.
Dans un style assez simple et un peu répétitif, l'auteur va s'employer à nous exposer ses principes universels en sept clefs :
- Du sens de la vie
- Du corps et de l'âme
- De la vraie liberté
- De l'amour
- Des qualités à cultiver et des poisons à rejeter
- De l'art de vivre
- De l'acceptation de ce qui est
Et il faut reconnaître que la mayonnaise prend. Les enseignements semblent une évidence. Le texte est apaisant. Il m'a interpellé de temps de en temps. Vu la période difficile que nous traversons, je me suis dit qu'il fallait se recentrer sur certaines de ces belles valeurs que l'auteur expose.
Attention, on ne parle pas religion mais bien d'enseignements "universels". Et c'est ce qui est beau, car ceux-ci apparaissent bien plus percutants une fois dépouillés de leur caractère religieux.
De plus, pour illustrer son propos, l'auteur nous narre divers contes tirés des différentes religions (mais là aussi dépouillés du caractère religieux). J'ai particulièrement aimé ces courts récits. Sans eux, le livre aurait probablement été assez indigeste.
« Ecoutez l'histoire de ce simple pêcheur qui se repose à l'ombre d'un palmier. Il savoure le bonheur d'être.
Un homme riche le croise et l'encourage à travailler davantage.
"Pour quoi faire" répond le pêcheur.
- Pour gagner de l'argent.
- Pour quoi faire ?
- Pour habiter une belle maison.
- Et puis après ?
- Avoir une grande famille.
- Et après ?
- Développer ton commerce avec tes enfants.
- Et après ?
- Après, tu seras tranquille et heureux de pouvoir te reposer.
- C'est déjà ce que je fais. »
L’Âme du monde est un livre parfait si vous n'avez pas le moral. Il vous aidera à vous recentrer sur l'essentiel. On se sent plus léger et motivé quand on referme ce roman. Par contre, si vous cherchez un roman racontant réellement une histoire, vous risquez d’être déçu. Pour ma part, j'ai passé un bon moment et je ne regrette pas ma lecture.
Note : 7/10
Je trouve que c'est assez complexe à expliquer par écrit (parce que je n'ai pas tout compris !). Heureusement que tu as mis un extrait ça éclair un peu, ça aide à comprendre les principes que tu as listé. Ca a l'air très philosophique quand même.
RépondreSupprimerLa couverture est très belle aussi. Au point que je n'arrive pas à savoir, c'est un album ou un roman ?
C'est un roman ou plus précisément un conte philosophique.
SupprimerDes illustrations apparaissent à certaine page et représentent des scènes clefs du livre.
J'ai collé sur cet article, du coup, je suis passée dans ma librairie BD pour m'offrir le bouquin. Je ne l'ai pas encore attaqué mais les illustrations sont magnifiques. Le sujet me parle et l'utilisation d'une forme romancé plutôt que l'essaie pour aborder la spiritualité me parait intelligent. J'aime les livres qui "tirent le public vers le haut". Merci pour la découverte :)
RépondreSupprimerL'idée est intéressante, je suis d'accord avec toi.
SupprimerE. E. Schmitt le fait également mais en développent bien plus l'aspect histoire. Je trouve que quitte à mettre en scène des personnages autant le faire jusqu'au bout d'où ma critique mitigé.
Je viens de commencer à lire "l'âme du monde" et je ne vais pas le terminer et ensuite je vais donner le livre car franchement c'est quoi ce livre? Pour moi c'est juste un ramassi de divers textes pris ici ou là .Tout ce qui est écrit on connait !!! et ce depuis longtemps!!! rien à retenir de nouveau dans ce livre.
RépondreSupprimerJ"adore le :
RépondreSupprimer"Pour moi c'est juste un ramassi de divers textes pris ici ou là .Tout ce qui est écrit on connait !!! et ce depuis longtemps!!! rien à retenir de nouveau dans ce livre."
Comme si l'histoire n'était pas un éternel recommencement. Bien sûr qu'on a lu cent fois ce qui est écrit dans ce livre et pourtant, nous répétons éternellement les mêmes erreurs. Le problème n'est pas de lire mille livres mais bien de tenter d'appliquer ce qui y est écrit. Là, c'est une autre histoire. Mais comme dit le proverbe martien: "Nous nous croyons très malins alors que nous sommes simplement, très malades".
Tous les goût sont dans la nature.
SupprimerOn voit que ce livre fait débat ;)