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samedi 7 septembre 2013

Les évaporés - Thomas B. Reverdy

Les évaporés - Thomas B. Reverdy
Les évaporés
Thomas B. Reverdy

Ici, lorsque quelqu’un disparaît, on dit simplement qu’il s’est évaporé, personne ne le recherche, ni la police parce qu’il n’y a pas de crime, ni la famille parce qu’elle est déshonorée. Partir sans donner d’explication, c’est précisément ce que Kaze a fait cette nuit-là. Comment peut-on s’évaporer si facilement ? Et pour quelles raisons ? C’est ce qu’aimerait comprendre Richard B. en accompagnant Yukiko au Japon pour retrouver son père, Kaze. Pour cette femme qu’il aime encore, il mènera l’enquête dans un Japon parallèle, celui du quartier des travailleurs pauvres de San’ya à Tokyo et des camps de réfugiés autour de Sendai. Mais, au fait : pourquoi rechercher celui qui a voulu disparaître ?

Avant de parler du livre, je voudrais remercier les éditions Flammarion et Babelio pour m'avoir permis de le lire dans le cadre d'un partenariat !

Richard B. est un privé au grand cœur. Poète à ses heures, il mène ses enquêtes avec tact et délicatesse.
Yukiko est une jeune Japonaise qui s'est exilée aux Etats-Unis pour y vivre son rêve américain. Ravissante actrice sans emploi, elle est également serveuse.
Rien ne semblait devoir rapprocher ces deux êtres. Mais ils se sont aimés follement. Puis Yukiko a mis un terme à cette relation, laissant Richard B. anéanti.
Alors quand presque un an après leur rupture, Yukiko reprend contact avec Richard et lui demande son aide pour retrouver son père disparu, celui-ci n'hésite pas un instant. Yukiko est tout pour lui, et qui sait, peut être arrivera-t-il à faire revivre leur amour.


L'écriture de Thomas B. Reverdy est belle et poétique. Il réussit le tour de force de nous plonger avec délicatesse dans le Japon post-Fukushima. On y trouve la vilenie, la misère et le désespoir mais aussi l'espoir et le courage. Porté par le rythme imprimé par de courts chapitres, on dévore le roman sans reprendre sa respiration.

Les évaporés, c'est l'histoire d'un amour impossible. L'histoire d'un Américain et d'une Japonaise qui s'aiment mais qui sont trop différents. L'histoire d'un pays qui saigne, et celle de ceux qui en exploitent la misère.

« La misère est une énergie renouvelable.»

mercredi 22 mai 2013

Japon, 1 an après : 8 regards sur le drame - Collectif


Japon, 1 an après : 8 regards sur le drame
Collectif

Un an après la catastrophe qui a ravagé la région du Tôhoku le 11 mars 2011, la situation reste dramatique sur la côte Est de l'archipel nippon. Pour soutenir à sa manière les victimes du séisme, Kazé a demandé à 8 auteurs de manga de partager leur vision des événements, avec leur sensibilité et style propre. Qu'elles soient consacrées à l'héroïsme ordinaire des acteurs directs, ou à la résilience de tout un peuple face à ce drame sans précédent, ces histoires poignantes illustrent avec sobriété une des facettes les plus étonnantes de l'identité japonaise.


Cet ouvrage dont les bénéfices sont reversés à la Croix-Rouge japonaise nous présente au travers des regards de plusieurs mangaka la catastrophe qui a touché le Japon en 2011.

Parler d'un tel sujet est toujours difficile, mais les différents auteurs y sont parfaitement arrivés. Selon les points de vue choisis, on se retrouve tour à tour pendant ou après le drame. On partage la surprise, la peur, le désarroi ou tout simplement la perte de repère des différents protagonistes.

Les récits sont très variés dans le trait comme dans le fond et devraient toucher chacun d'entre nous selon sa sensibilité. Pour ma part, j'ai aimé toutes les histoires de ce livre, mais deux m'ont particulièrement touché.
Véritable hymne à la vie, Vivre nous montre un jeune homme qui essaye de continuer à avancer après le drame. A l'opposé, Le centenaire à Fukushima suit un homme en paix avec lui-même qui a décidé qu'il était temps pour lui de passer la main. 





Acheter Japon, 1 an après, c'est contribuer à une bonne action, mais c'est aussi passer un très bon moment. Poignant et émouvant, ce livre nous rappelle qu'il reste encore beaucoup à faire pour que les sinistrés retrouvent un semblant de normalité dans leur vie.

Note : 8/10

mercredi 17 avril 2013

Sakura Hanami : Douceur de cerisiers

Sakura Hanami
Sakura Hanami
Douceur de cerisiers


Le printemps tardif en Bretagne nous apporte les premières fleurs de cerisiers. Un moment que j'apprécie particulièrement pour sa douceur et sa beauté.

C'est donc l'occasion de faire un post sur cet événement national pour le Japon qu'est l'éclosion des fleurs de cerisiers.



Plus qu'une fleur, un symbole...
La fleur de cerisier est un symbole fort au Japon. Elle représente dans l'inconscient collectif la beauté de l'éphémère. La vie est belle et courte comme la fleur de cerisier et il faut la célébrer.

Un événement marquant...
sakura zensenChaque année, les Japonais suivent le sakura zensen (front des fleurs de cerisier) à la télé, à la radio ou sur leur téléphone portable. Tous les jours après la météo, la télévision nationale indique l'avancée de la floraison.

Les Japonais sortent massivement en cette période pour contempler la splendeur de ces fleurs. Ils pique-niquent, se promènent à pied, à vélo ou même en barque dans ces décors  enchanteurs. On retrouve parfaitement cette atmosphère dans le livre de photos Tokyo ohanami d'Alexandre Bonnefoy. 



La fleur de cerisier et l'art...
La fleur de cerisier est omniprésente dans les arts japonais. On la retrouve dans tous les types de littérature (poésies, romans ou mangas), mais également dans la peinture, la danse ou la musique.


devant les cerisiers en fleur
on ne peut douter

des lendemains




Et pour finir voici quelques photos pour le plaisir des yeux.





Sakura Hanami


Sakura Hanami

Sakura Hanami

Sakura Hanami

Sakura Hanami

Sakura Hanami

mercredi 13 février 2013

Tokyo ohanami - Alexandre Bonnefoy

Tokyo ohanami - Alexandre Bonnefoy
Tokyo ohanami
Alexandre Bonnefoy


Au Japon, après un hiver long, la floraison des cerisiers marque l’arrivée des beaux jours : c’est le ohanami. L’occasion pour la première fois de l’année de pique-niquer entre amis, en famille ou entre collègues. Deux semaines de toutes les attentions car la pluie et le vent peuvent détruire en quelques heures ces fleurs fragiles. Dans ce livre, plongez dans l’ambiance du ohanami à Tokyo, à travers dix lieux très populaires. 

Alexandre Bonnefoy vit depuis deux ans à Tokyo. Illustrateur professionnel et passionné de photographie, il raconte en photo et illustration la vie quotidienne au Japon sur le blog http://www.issekinicho.fr/


Je vous avais déjà parlé de ce livre dans le premier post de ma rubrique Sur la toile. A l'époque, il n'était question que de pré-commande pour un livre qui je l'espérais pourrait être imprimé.
La limite des 200 pré-commande ayant été atteinte, j'ai eu le plaisir de recevoir et de lire ce joli livre de photos sur le thème du Japon et des fleurs de cerisiers.

L'auteur commence par une petite présentation de l'importance qu'accordent les Japonais à la floraison des cerisiers. Cette introduction est très bien construite et nous met dans l'atmosphère de l'ohanami.


 Le livre nous présente ensuite de nombreuses photos de cet évènement. Chaque lieu est précédé d'une petite présentation avec un plan dessiné par l'auteur. Les plans sont très jolis et permettent de situer approximativement les photos.


Tokyo ohanami - Alexandre Bonnefoy
Les photos sont elles aussi très belles. On y retrouve bien entendu des fleurs de cerisiers et des décors à couper le souffle mais Alexandre Bonnefoy nous présente également la vie quotidienne du Japon pendant l'ohanami. 

En feuilletant ce livre, on a l'impression de plonger dans un monde hors du temps. Un monde calme et poétique. 

Tokyo ohanami - Alexandre Bonnefoy

En ce qui concerne la qualité du livre en lui-même, c'est un très bel objet avec une couverture cartonnée et une reliure cousue. La qualité d'impression des photos est par contre un peu décevante. La précision et la netteté sont parfaites mais les couleurs m'apparaissent comme un peu terne. Rien de bien grave mais on ne peut que constater une perte de profondeur entre l'aperçu disponible sur le site en version électronique et la version papier.

Malgré ce petit défaut, je n'en reste pas moins très satisfait de mon achat.
Tout amoureux du Japon ou des fleurs de cerisiers tombera à coup sur sous le charme de Tokyo ohanami. Je vous le conseille donc chaleureusement.

Note : 8/10


devant les cerisiers en fleur
on ne peut douter
des lendemains

Madoka Mayuzumi



lundi 5 novembre 2012

Hiroshige, Invitation au voyage - Nelly Delay & Dominique Ruspoli


Hiroshige, Invitation au voyage
Nelly Delay & Dominique Ruspoli

En 1834, à Edo, un jeune peintre, Hiroshige, publie un recueil d'estampes illustrant les cinquante-trois stations de la route du Tôkaidô, reliant la capitale du Japon à Kyotô. C'est immédiatement un véritable succès. Trois ans plus tôt, le maître Hokusai avait fasciné avec ses « Trente-Six Vues du mont Fuji ». Tous deux renouvellent l'art de l'ukiyo-e ces « images du monde flottant » presque exclusivement dédiées aux courtisanes, scènes érotiques et acteurs de kabuki, par leurs estampes consacrées au seul paysage.

Hiroshige n'hésite pas à parcourir à de multiples reprises la route du Tôkaidô, pour mieux représenter sites fameux et scènes de genre prises sur le vif. Dans ses innombrables estampes, où se conjuguent réalisme et poésie, il célèbre à la fois les plaisirs fugitifs de la vie et la nature. Les saisons, les heures du jour et du soir et les intempéries brume, orage, vent, neige et pluie prennent vie sous son pinceau ; hommes et nature y sont en parfaite harmonie.

Au fil du temps, le peintre, faisant fi des limites de la gravure sur bois, déploiera des trésors d'innovation. Ses cadrages inédits enthousiasmeront les collectionneurs européens portés par la vogue du japonisme, au premier rang desquels figurent Vincent van Gogh et Claude Monet.

mercredi 3 octobre 2012

Sur la toile #1 : Tokyo ōhanami & Neko land


Sur la toile #1
Issekinicho : Tokyo ōhanami & Neko land

J'inaugure ici une nouvelle rubrique. 
Au fil de nos voyages sur le net, souvent par hasard, il arrive qu'on découvre des petits trésors. Je partagerai ici mes coups de coeur. Si vous trouvez vous aussi une pépite sur le net, n'hésitez pas à m'en parler ! (contact@les-mondes-imaginaires.com)

Pour débuter cette rubrique, c'est le blog "Issekinicho" qui est à l'honneur et plus particulièrement la publication à compte d'auteur de deux livres de photos sur le Japon.
Hier, le hasard a voulu que je pose ma souris sur ce site. D'abord intrigué par le thème et les jolis dessins, je suis vite tombé sur le post de précommande de leurs livres de photos.



Tokyo ōhanami

Au Japon, après un hiver long, la floraison des cerisiers marque l’arrivée des beaux jours : c’est le ōhanami. L’occasion pour la première fois de l’année de pique-niquer entre amis, en famille ou entre collègues. Deux semaines de toutes les attentions car la pluie et le vent peuvent détruire en quelques heures ces fleurs fragiles. Dans ce livre, plongez dans l’ambiance du ōhanami à Tokyo, à travers dix lieux très populaires.


Cliquez pour feuilleter un extrait

Neko land

Au milieu de la jungle urbaine de Tokyo,  au chaud dans un neko-café caressé toute la journée par les clients, dormant sur un tas de bois dans une cour de maison à la campagne, attendant du poisson frais sur le quai d’un port de pêche, d’Okinawa à Hokkaido, le chat est partout au Japon. Dans ce livre de photographie animalière urbaine, partez à la rencontre de ces chats japonais.

Les livres sont vendus 29 et 28€ et ce jusqu'au 5 novembre 2012.
Ils seront envoyés avant Noël si le seuil des 200 précommandes est atteint, sinon vous serez remboursés.
Personnellement, j'ai craqué pour Tokyo ōhanami, que je trouve superbe.

Si vous êtes conquis, direction la page de commande de Issekinicho

samedi 12 mai 2012

Les Sushis de Saint-Malo


Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas parler de livre mais de nourriture !

De visite à Saint-Malo avec ma femme et des amis, nous avons arrêté notre choix sur un restaurant japonais : Le Kanazawa.

Une jeune femme nous accueille à notre arrivée, c'est convivial mais discret. Tout en retenue, comme souvent dans les cultures asiatiques.

On nous apporte la carte accompagnée d'un cocktail de bienvenue. La carte est joliment présentée avec quelques fleurs de cerisier sur sa couverture. On a droit à un large choix de plats (beaucoup de sushi mais pas que) : ce sera le bateau. 
Ma femme et moi aimons allier le plaisir des yeux avec celui des papilles.

On attend donc nos commandes en parlant tranquillement et en sirotant nos cocktails (doux et fruités). Le décor est assez réussi et on peut parler en toute tranquillité. Il n'y a ni trop de bruits ni pas assez.


On nous apporte les entrées habituelles : la petite soupe et la salade d'accompagnement. Les deux sont réussis. La chaleur de la soupe est bien agréable après une matinée passée sous le vent et la pluie de Saint Malo.



Le service est rapide et on va pourvoir déguster nos sushis, sashimi et maki. 
Le bateau est simple mais visuellement agréable. Quand à la saveur du "plat", rien à redire. Tout est réussi. 




J'aime particulièrement les makis, le mélange subtil de riz, d'algue et de poisson m'a toujours comblé. Je suis donc assez exigeant sur leur réalisation. Encore une fois, rien à redire. Tous les ingrédients ont beaucoup de gout et son parfaitement présenté.

Un repas réussi et une adresse que je conseillerai autour de moi (comme l'excellent restaurant japonais de St Brieuc que je ne manquerai pas de présenter ultérieurement).

Kanazawa
Restaurant Japonais
11, rue du Boyer
35400 Saint-Malo

Tel : 02 99 40 66 54
http://www.kanazawa.fr/





samedi 14 janvier 2012

Japon - Kokeshi

 J'ai décidé aujourd'hui de reparler du Japon et plus particulièrement des "Kokeshi".

Kokeshi (小芥子) est un terme japonais qui désigne une poupée traditionnellement taillée dans le bois puis peinte à la main par un artisan spécialisé dans le travail du bois. Par cet art, les Japonais ont essayé de réunir la beauté et la simplicité.

Ces poupées semblent avoir fait leur apparition sur l'’île principale de Honshu au nord-est du Japon au milieu de  l'ère Edo (1600 - 1868). Elles étaient alors offertes à certains visiteurs des sources thermales de cette région.

Kokeshi Traditionnelle



Les Kokeshi traditionnelles sont fabriquées en bois (cerisier, poirier, cornus ou érable). Pour pouvoir sculpter le bois, celui-ci est préalablement séché de 1 à 5 ans selon les essences. L'artisan sculpte alors la poupée puis la peint à la main et la recouvre d'une couche de laque afin de lui donner un aspect luisant.



histoire des Kokeshi et des Kimidoll





Les Kokeshi sont de plus en plus populaires, et on peut en voir dans de nombreux magasins (j'en ai vu dernièrement dans une boutique chaPitre.com). Cependant, même si celles-ci sont vendues sous le nom Kokeshi, ce sont en réalité des Kimmidoll. Les Kimmidoll sont la version moderne et commerciale de la Kokechi. Elles sont faciles à identifier car elles sont généralement en plastique avec des courbes très arrondies et des couleurs vives.



Comme vous l'aurez deviné dans mes premiers posts, le Japon est un pays qui me fascine. J'ai donc décidé de décorer mon bureau sur cette thématique. Je trouve les Kokeshi et certaines Kimmidoll très belles, je les ai donc utilisées avec d'autres objets japonais (Katana, Wakizashi, ...) pour orner ma pièce. Je trouve le résultat harmonieux et reposant.

J'espère que cet intermède dans l'art japonais vous aura intéressé.

Anecdote :
Les Mii personnalisables de la console Wii seraient largement inspirés des Kokeshi.

Kimidoll sur une étagère. Cultures et traditions du Japon
Sources :
Les photos sont celles de mes Kokeshi et Kimmidoll.







jeudi 22 décembre 2011

Ikigami - Motorô Mase




Je vais aborder dans ce post une autre de mes passions : le Japon et sa culture.

N'avez-vous jamais remarqué que les livres, mangas ou films japonais finisse rarement "bien" ? Au mieux nous avons droit à une fin mitigé et cela même si l'oeuvre s'adresse à un jeune public.
Ce phénomène semble lié au traumatisme d'Hiroshima et de Nagasaki mais trouve également son fondement dans la culture Japonaise. En effet, la culture Japonaise est basée entre autre sur le sacrifice individuel au profit du bien de la communauté, valeur importante pour comprendre l'oeuvre abordé dans ce post. 
Je parlerais dans de futurs posts de plusieurs autres oeuvres Japonaises (voir asiatiques) qui m'ont profondément marquées. Mais pour ouvrir ce thème il faut en choisir une et j'ai décidé de vous parler d'Ikigami.

Ikigami est un manga de 2005 publié en version française en 2009 par Kaze. 
Un film a été adapté en 2008 "Ikigami, préavis de mort".

Dans un premier temps parlons du manga !


Le synopsis parle de lui même : 

Dans notre pays, une loi entend assurer la prospérité de la prospérité de la nation en rappelant à tous à tous la valeur de la vie. Pour ce faire, un jeune sur mille entre 18 et 24 ans est arbitrairement condamné à mort pour une micro-capsule injectée lors de son entrée à l'école. Lorsque l'on reçoit l'Ikagami, c'est qu'il ne nous reste plus que 24 heures à vivre. Mais à quoi passer cette dernière journée, lorsqu'on n'a pas eu le temps de faire sa vie ? Que feriez-vous de vos dernières 24 heures ?


Les histoires racontées dans les 8 premiers tomes explorent les sentiments des personnages devant l'Ikigami. La réaction de celui qui le reçoit mais aussi de ses proches et même de l'équipe qui distribue les Ikigami. Ce n'est jamais simple de recevoir un préavis de mort que notre vie soit belle ou misérable. Cela provoque indubitablement beaucoup de questions, de regrets mais également de révolte.


Mais donner l'Ikigami n'est pas plus simple. Quand on est agent de la prospérité nationale, rester persuadé que c'est une bonne chose  devient compliqué quand on fait face à la détresse des condamnés et cela même si on vous a éduqué dès le plus jeune age pour accepter l'Ikigami.

Les destins se croisent, la douleur persiste, les questions pèsent de plus en plus lourd sur la conscience.
L'Ikigami est-il réellement la solution ? Les bénéfices de l'Ikigami valent t'ils le prix à payer ?

Un manga de haute qualité qui ne laissera personne indifférent ! A lire absolument !





Et le film dans tout ça ?

Le film est au niveau du manga et on ne s'en plaindra pas !
"Ikigami, préavis de mort" est magnifiquement adapté des mangas, on retrouve 3 des histoires racontées dans les tomes 1 et 3 du manga.

Les acteurs sont excellents et portent parfaitement une histoire émotionnellement intense.
La Bande Originale est de très bonne qualité. Nous avons droit à de superbes chansons pour soutenir une des 3 histoires qui raconte la vie d'un jeune chanteur découvrant le succès puis recevant l'Ikigami. 
Un film marquant que je conseille à tous.





Pour finir, voici quelques liens bien utiles si vous désirez vous procurer cette oeuvre :

Ikigami 10

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