Alors Belka, tu n'aboies plus ?
Furukawa Hideo
En 1943, l'armée impériale japonaise laisse derrière elle quatre chiens sur une île déserte. Ils la quitteront, et leurs descendants se répandront sur la terre pour chercher, au fil de leur généalogie chaotique, un lieu où ils puissent se sentir véritablement à leur place. Leur terre promise à eux. Ils participeront à toutes les aventures du XXe siècle, sur terre, sur mer, et même au-delà, pour nous donner à lire, dans un prodigieux renversement de valeurs, une nouvelle histoire du monde et adresser en même temps une déclaration de guerre à notre XXIe siècle. Un roman polyphonique au rythme trépidant et d'une insolence extravagante qui remet en cause l'autorité naturelle de l'humanité sur le monde. Un livre hors normes dans la littérature japonaise contemporaine qui repousse stylistiquement encore plus loin les frontières du réel et de la fiction. De quoi est fait le monde, selon vous, sinon de fiction ? Car il s'agit bien, dans ce roman, de lâcher les chiens de la fiction !
Quand j'ai lu la 4ème de couverture de ce livre, j'ai de suite craqué. L'idée était vraiment très originale et, avec la sensibilité habituelle des auteurs japonais, j'attendais même un grand livre.
Hélas, j'ai vite déchanté. Dès les premières pages du livre, on comprend ce que veut dire "Un livre hors normes dans la littérature japonaise contemporaine qui repousse stylistiquement encore plus loin les frontières du réel et de la fiction".
A l'opposé des livres japonais que j'ai pu lire, où on s'attache surtout aux sentiments et aux personnages, Hideo Furukawa décide de conter l'histoire d'un siècle. Cela donne un style rapide et froid où les personnages ne font que passer. Il ne s'attarde jamais, et le roman devient peu à peu un cours d'histoire. Le regard des chiens, qui aurait pu être original, n'apporte rien.
Bien que cela m'ait permis d'approfondir mes connaissances sur l'Asie du XXe siècle, j'ai eu bien du mal à ne pas abandonner ce livre en cours de lecture.
Au final, je me suis ennuyé du début à la fin. Je vous déconseille donc cette lecture.
Note : 2/10
Merci pour cette note de lecture, Olivier, c'est dommage que tu n'aies pas aimé ce roman. Bonne continuation du challenge quand même et bonne semaine.
RépondreSupprimerOn ne peut pas tout aimer. C'est le premier livre Japonais que je n'aime pas et vu le nombre que j'en ai lu, c'est déjà une performance.
SupprimerQuel dommage ! Mais en même temps, ça me réconforte. J'avais vu le livre au salon où mon regard a été attiré par la couverture, j'aime bien la photo, et lorsque j'ai lu le résumé au dos, le coup de foudre a explosé comme un ballon. Je n'ai pas aimé l'histoire proposée. Et grâce à toi, je vois que j'ai bien fait de suivre mon instinct !
RépondreSupprimerCe livre a le triste privilège d'être le livre japonais que j'ai le moins aimé...
SupprimerLa littérature japonaise m'a presque toujours séduit, il me fallait une exceptions.
Il est probable que d'autre lecteur ne partageront pas mon point de vue. Je suis impatient de lire d'autres avis.
heureusement que je ne mets pas de telles notes à mes élèves très cher ! ;-) hihi Mais cela a le mérite d'être clair ... J'espère que ta lecture suivante sera plus savoureuse
RépondreSupprimerLa lecture suivante a été meilleure. La critique sera sur le site avant ce soir ;-)
SupprimerPour la note, je me trouve généreux !
Je fais la tournée des blogs qui se sont inscrits à ce challenge, je ne sais pas encore quel titre choisir, mais pas celui-là puisque ta chronique n'incite pas à le lire. J'aurais pu être tenté comme toi.
RépondreSupprimerJe te conseille Seventeen qui rentre dans le thème du mois. Ou alors si tu aimes les mangas, l'incontournable Ikigami !
SupprimerMais je présume qu'il y a pleins d'autres pépites que je n'ai pas encore lu et qui attendent que tu les découvres ;-)
je voulais le lire, je crois que je vais passer mon tour du coup!
RépondreSupprimerJ'ai bien peur de ne pouvoir te le conseiller ;-)
SupprimerUn des rares romans japonais qui m'a laissé sur le quai.
Euh, je n'ai rien compris à la 4ème de couv'... Ça parle de quoi, exactement ?
RépondreSupprimerCa parle de lignées de chiens sur plusieurs générations, de la géopolitique sur 1 siècle, de l'ex URSS...
SupprimerLe fil conducteur est l'histoire d'un groupe de chien, d'un vieux dresseurs de URSS en lutte contre le nouveau système et d'une fille de Yakusa.
J'ai adoré et j'ai appelé ma chienne Belka.
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire. Je suis passé à coté de ce livre qui pour moi est atypique dans la littérature japonaise mais je suis content que d'autres l'aime.
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