Kazuo Koike & Kazuo Kamimura
Lady Snowblood n°1
Lady Snowblood n°1
Sayo, condamnée à la prison à vie pour avoir tué l'assassin de son mari et de son fils, ne vit plus que pour une chose : donner naissance à l'instrument de sa vengeance. Elle décède malheureusement en couches en donnant le jour à une fille, Yuki, qui, suivant sa destinée, deviendra la redoutable Lady Snowblood, aux charmes aussi affûtés que le sabre !
Le manga culte qui a inspiré "Kill Bill" !
Yuki ne s'appartient pas. Elle a été conçue en prison uniquement pour venger sa mère, emprisonnée à vie pour avoir tué l'un des responsables de la mort de son mari.
Entraînée dès son plus jeune age pour devenir une arme parfaite, elle est Lady Snowblood.
Ce manga contient de nombreuses scènes de violence et de sexe, il est donc réservé à un public averti.
L’histoire se déroule sous l'ère Meiji, où l'Empereur a choisi de s'inspirer du modèle occidental en chamboulant bien des traditions millénaires. L'auteur utilise intelligemment l'histoire de Yuki pour nous présenter cette époque agitée du Japon et ses nombreuses dérives. Évoluer d'une société basée sur l'honneur vers une société basée sur l'argent n'est pas si simple. En temps que lecteur, on voudrait retenir le temps pour garder ce Japon féodal si fascinant.
L'action est focalisée sur l'héroïne qui utilise son corps et sa beauté autant que son katana pour arriver à ses fins. De façon implacable, elle s’immisce dans l’environnement de sa cible, s'y fait accepter, puis frappe sans merci.
On comprend vite que Yuki n'a pas de vie, ni de volonté propre de la protéger. Toute son énergie est déployée pour l'accomplissement de sa vengeance familiale.
On se demande ce qu'elle pourrait devenir si elle arrive à accomplir sa vengeance sans
y laisser la vie. N'est-elle pas devenue un monstre pire que ceux qu'elle pourchasse ?
Sa façon de s'introduire dans le Rokumeikan n'est-elle pas aussi condamnable que le sort qu'a connu sa famille ?
La noirceur et la violence de ce manga servent une histoire poignante et tragique. La beauté absurde de la quête de Yuki est parfaitement rendue par des dessins très soignés, et on se laisse vite prendre dans ce long manga (500 pages par volume).
Note : 8/10
Le manga culte qui a inspiré "Kill Bill" !
Yuki ne s'appartient pas. Elle a été conçue en prison uniquement pour venger sa mère, emprisonnée à vie pour avoir tué l'un des responsables de la mort de son mari.
Entraînée dès son plus jeune age pour devenir une arme parfaite, elle est Lady Snowblood.
Ce manga contient de nombreuses scènes de violence et de sexe, il est donc réservé à un public averti.
L’histoire se déroule sous l'ère Meiji, où l'Empereur a choisi de s'inspirer du modèle occidental en chamboulant bien des traditions millénaires. L'auteur utilise intelligemment l'histoire de Yuki pour nous présenter cette époque agitée du Japon et ses nombreuses dérives. Évoluer d'une société basée sur l'honneur vers une société basée sur l'argent n'est pas si simple. En temps que lecteur, on voudrait retenir le temps pour garder ce Japon féodal si fascinant.
L'action est focalisée sur l'héroïne qui utilise son corps et sa beauté autant que son katana pour arriver à ses fins. De façon implacable, elle s’immisce dans l’environnement de sa cible, s'y fait accepter, puis frappe sans merci.
On comprend vite que Yuki n'a pas de vie, ni de volonté propre de la protéger. Toute son énergie est déployée pour l'accomplissement de sa vengeance familiale.
On se demande ce qu'elle pourrait devenir si elle arrive à accomplir sa vengeance sans
y laisser la vie. N'est-elle pas devenue un monstre pire que ceux qu'elle pourchasse ?
Sa façon de s'introduire dans le Rokumeikan n'est-elle pas aussi condamnable que le sort qu'a connu sa famille ?
La noirceur et la violence de ce manga servent une histoire poignante et tragique. La beauté absurde de la quête de Yuki est parfaitement rendue par des dessins très soignés, et on se laisse vite prendre dans ce long manga (500 pages par volume).
Note : 8/10
Contente de lire ton avis et ravie qu'il t'ait plu malgré, effectivement, sa noirceur.
RépondreSupprimerJ'aime bien les récits noir. Il vaut mieux quand on lit bcp de romans Japonais ;-)
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