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dimanche 29 avril 2012

Kindle surprise


J'aime lire et j'aime l'objet livre, c'est donc avec curiosité mais également une certaine réticence que j'ai décidé de lire mon premier ebook.

C'est l'opération promotionnelle effectuée le 1er Mai par les éditions Bragelonne et Milady qui m'a donné envie d'essayer. L'occasion était trop belle de lire à moindre coût certains livres qui m'intriguaient depuis un certain temps. J'ai donc pris le Kindle de ma femme (merci chérie !) et commandé quelques livres, histoire d'essayer...

Je dois dire que je suis agréablement surpris.
Pour commencer, par la facilité d'achat, quelques clics sur mon ordinateur, et hop, le livre apparaît sur la liseuse. Une fois les livres sur le Kindle, le menu est simple, on choisit son livre et on peut commencer à lire.
Le confort de lecture est étonnant (rien à voir avec la lecture sur un écran d'ordinateur), et la prise en mains rapide.

Les boutons situés des 2 cotés de l'appareil permettent de "tourner" les pages sans même bouger les mains. 

A noter que le traditionnel numéro de page disparaît au profil d'un pourcentage. C'est une fonctionnalité plutôt pratique mais cela peut toutefois être un problème quand on veut partager une citation avec un proche car plusieurs pages ont le même pourcentage.

L'autonomie est elle aussi au rendez-vous. Le Kindle ne ressemble en rien à un téléphone portable qu'il faut recharger tous les deux jours. Et heureusement car, quand j'ai envie de lire, je suis assez peu disposé à attendre 1 heure qu'un appareil se recharge.

Le Kindle est pratique, mais l'objet livre me manque. Tout comme le moment du choix du livre dans ma bibliothèque (ou même dans une librairie), où je regarde les tranches, où je prend le livre puis le repose pour au final pour en choisir un autre.

Pour conclure, ce fut un bonne surprise. Si vous n’êtes pas attaché à l'objet livre, le Kindle est fait pour vous. 
Pour ma part, je ne remplacerai pas mes livres par un Kindle mais j'utiliserai probablement celui-ci lors de mes déplacements (rapport poids/place/nombres de livres imbattable). Il me permettra par la même occasion de limiter un peu le nombre de livres présents dans ma maison, bien que sur ce point la revente de livres papiers est bien plus intéressante. D’ailleurs, ça peut se revendre un ebook ? J'ai des doutes ...






dimanche 22 avril 2012

Judge Tome 2 - Yoshiki Tonogai

Judge 2
critique de Judge de Yoshiki Tonogai. Chronique du manga de chez Ki-oon. Thriller en huit clos sur les péchés capitaux. Après Doubt
Judge
Yoshiki Tonogai
Tome 2

Pris au piège par le mécanisme du jeu, les adolescents se résignent à procéder au vote. Seulement, à l’heure de choisir qui doit mourir, quelqu’un manque à l’appel… Le garçon au masque d’ours a préféré se cloîtrer dans sa cellule, condamnant ainsi tout le monde à mort.

Mais pour Hiro, pas question de sacrifier qui que ce soit ! Il pense avoir trouvé la solution-miracle. Encore faut-il que ses compagnons d’infortune acceptent de se faire confiance. Si un seul d’entre eux doute, c’est la mort qui les attend au tournant…

Le premier vote est fini, Hiro a convaincu tous les participants de voter pour eux même. Il pense que si chacun d'entre eux a un vote, alors personne ne mourra. Un pari risqué car il faut que chacun se fasse confiance et que l'organisateur de ce triste jeu accepte le stratagème. Est-ce que ces adolescents que tout sépare vont arriver à se faire confiance ou est-ce que la mort frappera de nouveau ?

Dans ce tome de transition, l'auteur continue à nous dévoiler les différents personnages de cette intrigue. Face à la mort, des clans apparaissent, certains voulant sauver tout le monde et d'autres dont la seule préoccupation est de survivre. Le doux et gentil Hiro n'a-t-il pas tort d'essayer, envers et contre tous, de rassembler tout le monde dans une bataille commune pour la survie ?
Les coups bas pleuvent, quand il est question de survivre, tous les moyens sont bons.

Les différentes réactions des protagonistes sont très bien dépeintes. L'auteur parvient parfaitement à nous projeter dans les peurs et les doutes de chacun.

En refermant ce volume, je ne sais toujours pas où l'auteur veut nous conduire. La situation semble aller de mal en pis.


L'histoire est très prenante, et je ne ne tarderai pas à lire la suite. (La série devrait faire 7 tomes.)

Note : 7,5/10 



Chronique Tome 1 : Ici
Chronique Tome 2 : Ici
Chronique Tome 4 : Ici
Chronique Tome 5 et 6 : Ici



jeudi 19 avril 2012

Présentation et interview de "Quand la diva s'en va"

Quand la diva s'en va
Aujourd'hui je ne présenterai pas un livre, un film ou même des photos. Pour une fois, je vais vous parler de musique.

Il y plusieurs mois, j'ai reçu un message Facebook de Dom, le batteur du groupe "Quand la diva sʼen va", me demandant si cela ne m'embêtait pas d'écouter une chanson et donner mon avis.
Intrigué, j'ai accepté et reçu un lien pour regarder le clip de "ça me blesse" .




J'ai alors découvert une chanson entrainante et rythmée. J'ai été séduit par la richesse de leur univers artistique.

Le groupe sortira son premier album le 23 avril.
Un album que je vous conseille !


Afin de vous permettre de mieux les connaître, Dom, le batteur du groupe, a accepté de répondre à mes questions :

Bonjour Dom, peux-tu nous dire comment vous est venu l'idée de créer ce groupe ?
Hello Olivier,

Un jour j'ai rencontré Balkan (le chanteur de la diva) dans un repet', présenté par des amis musiciens. Depuis on ne s'est plus quittés !
on a ensuite joué avec pas mal de musiciens, jusqu'à trouver Lucas (guitare) et Nico (claviers). Le nom du groupe vient de nos expériences avec des chanteuses, qui se prenaient un peu pour des... divas. Après le départ de la dernière, Balkan s'est mis au chant et nous voilà !

Quelles sont vos influences musicales ?
Très variées, chacun écoute des choses bien différentes, Balkan est par exemple fan de Sting, moi de Prince, Lucas de Jimi Hendrix, et Nico de Deep Purple mais aussi de jazz...

Je crois avoir lu que vos clips sont faits maison. Dis-nous en plus ...
Oui oui tout est entièrement fait maison, depuis la conception jusqu'à la réalisation et tournage... tout tout !! Fait dans la bonne humeur avec des potes qui nous aident pour le coté technique. Le clip de "ca me blesse" (budget 150 € !) a été tourné dans la maison d'amis et celui de "ca c'est fait" dans différents endroits autour de Montpellier.

Avez-vous des concerts de prévu ? Où et quand mes lecteurs pourront vous voir et vous entendre ?
oui on joue au festival la grenouille bleue, vers Nancy le 28 avril, puis Paris le 2 mai, Montpellier le 8 juin et sans doute une tournée pour l'automne.
Et l'album sort ce lundi (23 avril) c'est notre premier !!

Merci Dom. Je vous souhaite à toi et à ton groupe beaucoup de succès.

En bonus voici le clip du deuxième single :

Quelques références :
La page facebook : http://www.facebook.com/quandladivasenva
Le site officiel : http://www.quandladivasenva.com/

lundi 16 avril 2012

La lumière du détroit - Hitonari Tsuji

La lumière du détroit
Hitonari Tsuji
La lumière du détroit
Hitonari Tsuji

« La maison d'arrêt d'Hakodate était l'unique établissement pénitentiaire du japon proposant des cours d'entraînement naval. Cette année, dix détenus devaient bénéficier de cette formation, et je découvris parmi eux un de mes anciens camarades d'école. Je fus plus abasourdi encore par le fait que cet ancien condisciple n'était autre qu'Osamu Hanai... » 
Saitô, le narrateur, un des gardiens de la prison, apprend que le nouveau prisonnier a agressé et grièvement blessé au couteau un passant dans la rue, sans raison aucune. Il se souvient alors du petit garçon qui le terrorisait autrefois et avait fait de lui son souffre-douleur. Dix-huit ans se sont écoulés et Saitô, fasciné, va voir Hanai, pervers, manipulateur, imposer comme autrefois sa loi à tout son entourage. Mais Hanai l'a-t-il reconnu ou non? 
Un bref et implacable roman à la fin surprenante.

Il y a environ 2 mois, je discutais, par mails interposés, de littérature japonaise avec Nathalie. Entre deux partages de lectures, elle m’apprit que cette année le Japon serait à l'honneur du salon du livre de Paris. Un tour sur le site me montra vite que les dates du salon ne me permettraient pas de m'y rendre cette année. J'ai donc décidé de parcourir la bibliographie des invités et de retenir les 3 livres qui m'attiraient le plus. Mon choix s'est  porté sur "Alors Belka, tu n'aboies plus ?" de Furukawa Hideo, "Seventeen" de Kenzaburô Ôé et "La lumière du détroit" de Hitonari Tsuji. La lecture des 2 premiers m'a apporté une très belle découverte et une déception, j'attendais donc ce livre au tournant.

Ce livre entre également dans les challenges "Sur les pages du Japon" et "Dragon de feu" dont je vous conseille vivement la lecture des articles associés.

Il est temps maintenant de passer au livre à proprement parler.
Dans ce court roman, nous allons suivre Saitô, un des gardiens de la prison de Hakodate, et Hanai, un détenu de cette même prison. Les deux hommes se sont connus à l'école. Saitô n'a pas oublié cet enfant brillant qui faisait preuve d'une si grande cruauté envers lui. Cet enfant machiavélique savait admirablement manipuler ses camarades pour arriver à ses fins.
Ainsi quand Saitô voit arriver Hanai dans la maison d'arrêt, c'est toute son enfance et ses frustrations qui remontent à la surface. Il décide donc de surveiller Hanai afin de pouvoir révéler aux yeux de tous sa nature vile.
Mais cette surveillance obsessionnelle va l'entrainer peu à peu dans une remise en question de ses choix de vie.

Le livre est écrit à la première personne et nous plonge avec brio dans la peau de Saitô. On ne sait plus qui est le dominant et le dominé. On souffre avec lui dans un univers où il perd pied peu à peu. Alors qu'il est en position de force, il se retrouve apeuré comme l'enfant qu'il était autrefois. Ses frustrations sont de plus en plus fortes alors qu'il voit sont ennemi de toujours reproduire partiellement le schéma de leur enfance avec les détenus de la prison. Son métier, sa famille, sa vie, plus rien ne semble correspondre à ses attentes.
C'est poignant, c'est fort !

Un livre mélancolique et profond comme savent si bien le faire les auteurs japonais.

Note : 8/10




jeudi 12 avril 2012

Zombie Business - Jesse Petersen

Zombie Business Zombie Business - Jesse Petersen
Zombie Business
Jesse Petersen

Leur mariage se porte mieux que jamais, ils ont même monté leur petite entreprise d'extermination. Le marché est florissant : plein de zombies et donc plein de clients désireux de s'en débarrasser ! Sauf que... le cours du zombie s'affole quand certains s'avèrent plus difficiles à zigouiller. Une mutation ? Ce serait le début de la crise pour Sarah et David.

Les Zombies , ça oblige à se creuser la tête !





Ce livre fait suite à Zombie Thérapie du même auteur.
Suite à des expériences dans un laboratoire de Seattle, des zombies ont envahi la ville. La contamination se faisant par simple morsure, le chaos s'est rapidement propagé. Quelques mois après leur fuite de Seattle, nous retrouvons Sarah et Dave dans un camp de survivants. Notre couple astucieux a créé "Zombiesbusters Extermination, Inc", une entreprise d'extermination de zombies, et échange ses services contre divers objets utiles à sa survie.

La mise en place de ce volume est un peu lente mais, à partir de la 50ème page, j'ai retrouvé ce mélange d'action et d'humour qui faisait la force de Zombie Thérapie. L'histoire est bien menée et l'auteur arrive parfaitement à nous étonner tout au long du livre.

De plus, j'ai retrouvé Dave et Sarah avec plaisir. Malgré leur "Thérapie Zombie", ils se disputent toujours autant mais finissent toujours par tomber dans les bras l'un de l'autre. Le personnage du Kid et du savant sont également très intéressants. L'auteur prend le temps de donner de l'épaisseur à chacun de ses personnages et nous permet ainsi d'apprecier toutes leurs subtilités.

Pour conclure, si vous avez aimé "Zombie Thérapie" vous aimerez "Zombie Business".
A consommer sans modération !

Note : 8/10

samedi 7 avril 2012

Doctor Who - La chasse au mirage - Gary Russell

La chasse au mirage
Doctor Who - La chasse au mirage - Gary Russell
La chasse au mirage
Gary Russell
Doctor Who


En 1936, des fouilles archéologiques mettent au jour les reliques d’une autre époque… et d’un autre monde, comme le comprendront rapidement le Docteur, Amy et Rory.
Lorsque l’artefact se réactive, le Docteur découvre qu’il ne peut se fier à rien ni personne. Les choses les plus réelles pourraient n’être que de dangereux mirages… Comment vaincre un ennemi capable d’altérer la matière à volonté ? Pour le Docteur, ses compagnons et l’humanité tout entière, les secrets du passé représentent une menace on ne peut plus actuelle…





Les nouvelles aventures du Docteur nous propulsent cette fois-ci en 1936 dans un petit village anglais. Le Tardis a été attiré par un message de détresse mais, sur place, tout semble paisible. Très vite, pourtant, notre joyeuse équipe va s’apercevoir qu'il ne faut jamais se fier aux apparences. Quel terrible secret cache Oliver Marks ? Pourquoi le village a-t-il été abandonné par une partie de ses habitants ? Et quel est cet étrange tumulus ?

Nous commençons le livre par la découverte de deux peuples extraterrestres, les Spartes et les Tahnns. L'auteur nous plonge directement dans l'action en mettant en place très habilement son histoire. Puis, par la suite, il nous dévoile des indices au fil des pages, nous laissant rassembler les pièces d'une intrigue conçue comme un puzzle.

Les personnages sont parfaitement conformes à la série. J'ai beaucoup aimé la scène cocasse mettant en scène le docteur dans la mare aux moutons. C'est une scène qui aurait été parfaite dans la série. J'en rigole encore ! Rory est également très présent dans ce livre où il y joue un rôle capital. 


L'auteur exploite parfaitement la difference de comportement entre les villageois des années 30 et nos héros. Cela donne lieu à plusieurs scènes intéressantes, comme l'arrivée d'Amy dans sa traditionnelle mini jupe. 

Pour conclure, malgrè quelques longueurs, cette nouvelle aventure du Docteur a été très distrayante. Je vous la conseille.


Note : 7/10

D'autres chroniques : Archessia, Imaginelf


Les autres livres de Docteur Who :
1. Apollo 23 (Justin Richards)
Ma chronique 5/10
2. La Nuit des Humains (David Llewellyn)
Ma chronique 8/10
3. L'Armée Oubliée (Brian Minchin)
Ma chronique 7/10
4. L'Horloge Nucléaire (Oli Smith)
Ma chronique 7/10
5. La chasse au mirage (Gary Russell)
Ma chronique 7/10
6. Le Dragon du Roi (Una McCormack) Ma chronique 8/10

dimanche 1 avril 2012

Alors Belka, tu n'aboies plus ? - Furukawa Hideo

Alors Belka, tu n'aboies plus ? - Furukawa Hideo

Alors Belka, tu n'aboies plus ?
Furukawa Hideo


En 1943, l'armée impériale japonaise laisse derrière elle quatre chiens sur une île déserte. Ils la quitteront, et leurs descendants se répandront sur la terre pour chercher, au fil de leur généalogie chaotique, un lieu où ils puissent se sentir véritablement à leur place. Leur terre promise à eux. Ils participeront à toutes les aventures du XXe siècle, sur terre, sur mer, et même au-delà, pour nous donner à lire, dans un prodigieux renversement de valeurs, une nouvelle histoire du monde et adresser en même temps une déclaration de guerre à notre XXIe siècle. Un roman polyphonique au rythme trépidant et d'une insolence extravagante qui remet en cause l'autorité naturelle de l'humanité sur le monde. Un livre hors normes dans la littérature japonaise contemporaine qui repousse stylistiquement encore plus loin les frontières du réel et de la fiction. De quoi est fait le monde, selon vous, sinon de fiction ? Car il s'agit bien, dans ce roman, de lâcher les chiens de la fiction !

Quand j'ai lu la 4ème de couverture de ce livre, j'ai de suite craqué. L'idée était vraiment très originale et, avec la sensibilité habituelle des auteurs japonais, j'attendais même un grand livre.

Hélas, j'ai vite déchanté. Dès les premières pages du livre, on comprend ce que veut dire "Un livre hors normes dans la littérature japonaise contemporaine qui repousse stylistiquement encore plus loin les frontières du réel et de la fiction".
A l'opposé des livres japonais que j'ai pu lire, où on s'attache surtout aux sentiments et aux personnages, Hideo Furukawa décide de conter l'histoire d'un siècle. Cela donne un style rapide et froid où les personnages ne font que passer. Il ne s'attarde jamais, et le roman devient peu à peu un cours d'histoire. Le regard des chiens, qui aurait pu être original, n'apporte rien.

Bien que cela m'ait permis d'approfondir mes connaissances sur l'Asie du XXe siècle, j'ai eu bien du mal à ne pas abandonner ce livre en cours de lecture.

Au final, je me suis ennuyé du début à la fin. Je vous déconseille donc cette lecture. 

Note : 2/10