Fabien Clavel
Depuis des millénaires, un tournoi oppose les anges de l'Ordre aux légions du Chaos. Ces duels à coups d'épées flamboyantes doivent rester inconnus des humains. Jusqu'au jour où la jeune Ayati est témoin d'une de ces luttes à mort au bout de sa rue. Engagée malgré elle dans l'ultime bataille entre les deux clans immortels, elle devra risquer son âme et mettre en péril son amour, alors que le monde menace de basculer dans l'Apocalypse.
Avant de parler du livre, je voudrais remercier les éditions Le Pré aux Clercs et Livraddict pour m'avoir permis de le lire dans le cadre d'un partenariat !
Ayati travaille comme serveuse dans le restaurant familial. Un jour, Madame Zimeira, un de ses anciens professeurs, se présente au restaurant. En repartant, elle oublie son portefeuille. Un évènement anodin qui va changer à jamais la vie d'Ayati. En effet, en essayant de rattraper madame Zimeira, elle va assister dans un parking à un spectaculaire combat à mort. A coup d'épées flamboyantes, mus par une vitesse surnaturelle, les deux adversaires se livrent à un ballet mortel qui se termine par la mort de l'ancienne professeur d'Ayati.
Elle découvre alors une guerre millénaire entre les anges et les démons. Un affrontement qui trouve son apogée lors de « L'Apocalypse » qui les voit s'affronter tout les 372 ans pour élire l'« El » : le représentant sur terre de Dieu.
Des créatures surnaturelles (anges ou démons) s'affrontent à coup d'épées. Il ne doit en rester qu'un. Fabien Clavel nous livre avec Les adversaires sa réinterprétation parisienne d'Highlander.
Bien qu’intéressante, la mythologie créée par Fabien Clavel m'a paru un peu fouillis. Dans les premiers chapitres, j'étais un peu perdu. Je me suis même demandé s'il n'y avait pas un tome avant celui que j'étais en train de lire. La série "Nephilims" parue aux éditions Mnémos semble être dans le même univers, sa lecture permet peut-être de se familiariser avec celui-ci. Toutefois après une mise en place un peu laborieuse, on rentre avec plaisir dans le livre.
L'histoire est présentée sous forme de courts chapitres formant les psaumes de « L'Apocalypse ». Une très bonne idée qui nous plonge dans l'aspect mystique de l'histoire et permet également d'intensifier le rythme de celle-ci.
« Ce qu'on appelle Satan n'est pas une personne, c'est une organisation, notre organisation. Nous nous nommons ha-Satan, c'est à dire l'Adversaire. »
On trouve au fil des pages, de nombreuses petites pointes d'humours que l'auteur distille avec habileté :
« - Vous allez réussir à vous payer plusieurs invocateurs en même temps ? chuchota-t-elle.
- Je n'en suis pas sûr. Mes réflexes sont un peu rouillés.
- On m'a refilé un ange gardien d'occase ! »
Coté personnages, Ayati, Driss et Tumaël sont sympathiques mais j'ai eu du mal à m'attacher à leur destin. L'histoire d'amour entre Driss et Ayati manque de profondeur et apparaît bien gentillette.
Le rebondissement final est lui aussi assez classique. Pas de grosse surprise de ce coté pour un habitué des livres fantastiques.
Bien loin de l'intensité que dégageait ce classique du cinéma fantastique qu'est Highlander, Les adversaires est un livre plaisant mais à la puissance émotionnelle limitée. Un roman agréable mais vite oublié.
Note : 6,5/10
Depuis des millénaires, un tournoi oppose les anges de l'Ordre aux légions du Chaos. Ces duels à coups d'épées flamboyantes doivent rester inconnus des humains. Jusqu'au jour où la jeune Ayati est témoin d'une de ces luttes à mort au bout de sa rue. Engagée malgré elle dans l'ultime bataille entre les deux clans immortels, elle devra risquer son âme et mettre en péril son amour, alors que le monde menace de basculer dans l'Apocalypse.
Avant de parler du livre, je voudrais remercier les éditions Le Pré aux Clercs et Livraddict pour m'avoir permis de le lire dans le cadre d'un partenariat !
Ayati travaille comme serveuse dans le restaurant familial. Un jour, Madame Zimeira, un de ses anciens professeurs, se présente au restaurant. En repartant, elle oublie son portefeuille. Un évènement anodin qui va changer à jamais la vie d'Ayati. En effet, en essayant de rattraper madame Zimeira, elle va assister dans un parking à un spectaculaire combat à mort. A coup d'épées flamboyantes, mus par une vitesse surnaturelle, les deux adversaires se livrent à un ballet mortel qui se termine par la mort de l'ancienne professeur d'Ayati.
Elle découvre alors une guerre millénaire entre les anges et les démons. Un affrontement qui trouve son apogée lors de « L'Apocalypse » qui les voit s'affronter tout les 372 ans pour élire l'« El » : le représentant sur terre de Dieu.
Des créatures surnaturelles (anges ou démons) s'affrontent à coup d'épées. Il ne doit en rester qu'un. Fabien Clavel nous livre avec Les adversaires sa réinterprétation parisienne d'Highlander.
Bien qu’intéressante, la mythologie créée par Fabien Clavel m'a paru un peu fouillis. Dans les premiers chapitres, j'étais un peu perdu. Je me suis même demandé s'il n'y avait pas un tome avant celui que j'étais en train de lire. La série "Nephilims" parue aux éditions Mnémos semble être dans le même univers, sa lecture permet peut-être de se familiariser avec celui-ci. Toutefois après une mise en place un peu laborieuse, on rentre avec plaisir dans le livre.
L'histoire est présentée sous forme de courts chapitres formant les psaumes de « L'Apocalypse ». Une très bonne idée qui nous plonge dans l'aspect mystique de l'histoire et permet également d'intensifier le rythme de celle-ci.
« Ce qu'on appelle Satan n'est pas une personne, c'est une organisation, notre organisation. Nous nous nommons ha-Satan, c'est à dire l'Adversaire. »
On trouve au fil des pages, de nombreuses petites pointes d'humours que l'auteur distille avec habileté :
« - Vous allez réussir à vous payer plusieurs invocateurs en même temps ? chuchota-t-elle.
- Je n'en suis pas sûr. Mes réflexes sont un peu rouillés.
- On m'a refilé un ange gardien d'occase ! »
Coté personnages, Ayati, Driss et Tumaël sont sympathiques mais j'ai eu du mal à m'attacher à leur destin. L'histoire d'amour entre Driss et Ayati manque de profondeur et apparaît bien gentillette.
Le rebondissement final est lui aussi assez classique. Pas de grosse surprise de ce coté pour un habitué des livres fantastiques.
Bien loin de l'intensité que dégageait ce classique du cinéma fantastique qu'est Highlander, Les adversaires est un livre plaisant mais à la puissance émotionnelle limitée. Un roman agréable mais vite oublié.
Note : 6,5/10
Le contexte de l'histoire me fait un peu penser à la série de BD "Paradis Perdu". Mais bon, le résultat ne doit pas être le même =)
RépondreSupprimerJe n'ai jamais lu cette Bd mais je vois très bien une de ses couvertures. Est-elle bien ?
SupprimerSinon, pour "Les Adversaires" il y aussi de très bonnes critiques. C'est un livre qui ne fera pas l'unanimité mais qui plaira à certains.